Le représentant des jeunes entrepreneurs en commune de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, appelle l’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), de réaliser des actions dites des divisibilités dans les villages riverains et procéder à la délimitation participative du parc. Ceci dans le but d’éveiller la conscience de la population sur l’importance de protéger ce patrimoine mondiale qui est le parc national des Viruga.
Mapenzi Mupenda, a fait cet appel ce mercredi 23 juin 2021 quelques jours après l’arrêtions des certains agriculteurs par les éco-gardes de l’ICCN à Chambi dans le PNVI. Ces éco-gardes reprochaient à ces paysans d’avoir violé les limites du parc.
«Pour que vraiment le parc national des Virunga soit sécurisé et pour qu’on ait une très bonne collaboration entre l’ICCN et la population de Kanyabayonga, l’ICCN doit d’abord faire ce qu’on appelle visibilité. Construire des écoles ici à Kanyabayonga ou un marché qui portera par exemple le nom du parc national de Virunga. Donner du travail aux jeunes, lorsque les jeunes seront entrain de travaille c’est tous le monde qui sera entrain de chanter que l’ICCN engage les gens. Alors s’il y aura collaboration la plupart seront découragés d’aller envahir le parc.Personnellement si je suis informer du parc mais les autres n’en savent rien. Donc je ne suis pas entrain de plaider pour moi même, mais les jeunes qui sont à la maison qui n’avaient pas eu la chance d’aller à l’école. L’ICCN aime protéger les animaux et laisse l’homme, c’est l’homme le tout premier animal à protéger pour qu’à son tour celui-ci protège les animaux et le parc» a-t-il dit à la radiooasis.cd.
Signalons que c’est depuis plusieurs mois que les acteurs de la société civile à Kanyabayonga et Kibirizi respectivement dans les territoires de Rutshuru et Lubero plaident pour la délimitation participative du parc nation des Virunga à fin d’inviter les conflits qui opposent l’ICCN à la population riveraine du PNVI.
Augustin Tsongo, à Kanyabayonga