Plus de 3500 enfants restent encore actifs dans les groupes armés négatifs dans les territoires de Beni et Lubero (Nord-Kivu), depuis 8ans des atrocités rebelles dans cette partie.Cette statistique a été livrée ce vendredi 1 octobre 2021, par le parlement d’enfants grand-Nord au cours d’une interview accordée à la radiooasis.cd, à l’occasion du 8 ème triste anniversaire des massacres dans la région de Beni (Nord-kivu).
Selon Jason Kathya Muhiwa, ces enfants sont notamment enrôlés dans les groupes des miliciens Maïmaï et des rebelles ADF. Ils servent souvent comme porteurs des butins de guerre pour ces rébelles, et parfois en esclaves sexuelles pour ce qui concernent les filles.
«Les enfants sont les premières victimes de l’insécurité, dans la région dans le sens où ils sont utilisés par ces groupes armés comme des combattants et des esclaves. Le nombre n’a jamais changé on n’a toujours 3500 enfants ce qui nous pousse a croire que c’est un jeu entre ceux qui sont dans la forêt et dans la ville. Nous ne savons pas comprendre comment le nombre reste stable aussitôt que les années avance. Ces enfants ont été recrutés même par les rebelles ADF pour combattre contre leurs propre pays la RDC.»dit-il à la radiooasis.cd.
Suite à cette situation, cette organisation enfantile demande l’appui de la communauté pour lutter contre l’enrôlement des enfants au sein des groupes armés. Son président Katya Muhiwa Jason, demande à l’armée de traquer tout les groupes armés jusqu’à leur dernier retranchement pour sauver l’avenir de la région.
«L’avenir de ce pays et particulièrement de cette région restera sombre aussi longtemps que ces enfants ne sont pas libérés. Malgré des promesses du chef de l’État rien ne change. Nous voulons voir l’armée traquer les rebelles et libérés ces enfants.» poursuit-il.
Il faut dire que huit (8) viennent de s’écouler jour pour jour depuis le début des massacres des civils par des combattants d’Allied démocratic Forces ADF, dans la région de Beni (Nord-kivu). Depuis toutes ces années la situation n’a pas changé en dépit des efforts des autorités à mettre fin à la situation.