Les Leaders Ressortissants et habitants des groupements Buliki, Malio et Baswagha-Madiwe, en territoire de Beni (Nord-Kivu), réunis au sein de la grande fammille «Vanya Wethu», Viennent de briser leur silence après la dernière attaque des combattants d’Allied Démocratic forces (ADF), au village Kabasha, la nuit du mardi à ce mercredi 9 Novembre 2022.
Le bilan provisoire de cette attaque fait étant selon cette structure d’une femme tuée son corps a été retrouvé au marché de Kabasha et le médecin directeur du centre Hospitalier de Kabasha Docteur Nziavake Kasalano Jeannot, enlevé des gardes malades et quelques habitants dont le nombre encore connu aussi porté-disparus. A côté de ce dégât humain, le Centre hospitalier de Kabasha, une maison d’un particulier et 5 boutiques ont été incendiés et des biens complètement pillés par les assaillants ainsi 2 vehicules actroce, un camion Fuso et une voiture brulés.
Dans une déclaration signée par Jean de Dieu Mbusa Kayithula, rendue publique ce mercredi, dans la journée, la grande famille «Vanya Wethu» qui s’inquiète de la recrudescence de l’insécurité dans cette partie dénonce l’abandon de ces entités par l’Etat Congolais pour avoir pas pris des dispositions utiles pour sécuriser la population et ses biens.
«La grande Famille Vanya Wethu dénonce l’inaction de service de sécurité car une rumeur de l’attaque de la contrée circulait sur la toile depuis 2 jours mais aucune précaution n’a été prise. Pourquoi les services de sécurité et de défense n’ont pas mis en place des stratégies pour anticiper sur base des informations en leur possession?. Pourquoi l’armée n’attaque pas les rebelles ADF et les traquer dans leur cachette surtout que les informations renseignement que ces assaillants sont basés à Mwalika dans le graben. La stratégie défensive et non offensive de l’armée Congolaise n’aide à rien la population» lit-t-on dans cette déclaration.
La grande famille «Vanya Wethu» demande à cet effet à l’armée d’attaquer en premier et non pas attendre l’attaque rebelle.
«Nous demandons à l’Etat Congolais de jouer pleinement son rôle car la population se trouve abandonnée en elle-même. Des camps militaires localisés dans ces villages ne comptent que quelques militaires FARDC qui ne parviennent pas à contenir la situation en cas de danger. Que le nombre de militaires soit reformé le plus urgemment possible dans les villages sous menace à savoir Maboya, Kalunguta, Kabasha, Mataba, Mabuku, Butuhe, Siviki, Mabalako et Cantine.Ces forces de l’ordre auront pour principale mission de sécuriser la population et les structures sanitaires, dernièrement cibles des attaques rebelles ce qui porte en croire que ces rebelles viennent se ravitailler en médicaments» poursuit cette structure.
Par ailleurs dans la même déclaration cette structure exige la relocalisation des rebelles mai-mai cantonnés à Kalunguta et environs depuis plus de 4 ans alors qu’ils avaient exprimé la volonté de se rendre aux FARDC. Elle deplore aussi le fait que la recrudescence des attaques dans cette partie impacte sur la vie sociale en ville de Butembo et Beni.
«Ces rebelles font la loi dans ces entités en lieu et place de l’Etat Congolais et les rebelles ADF tuent dans les zones en toute quietude. La Grande Famille Vanyu Wethu rappelle à l’opinion que depuis les attaques et carnages enregistrés en territoire de Beni, les zones d’approvisionnement des villes de Beni et Butembo sont quasiment abandonnées. Seuls les groupements Buliki, Malio et Baswagha-Madiwe qui avait encore un accalmie étaient devenus les poumon d’approvisionnement des villes de Butembo et Beni en ville. Les attaques ciblées des entités nous font beaucoup à une asphixi total et la coupure de Butembo et Beni. Il est donc urgent et impérieux que l’Etat Congolais prend des dispositions urgentes pour sécuriser ces zones et rétablir la paix dans tout le territoire de Beni et la province de l’Ituri» chute la déclaration signée par Jean de Dieu Mbusa Kayithula, secrétaire général.