Vous le savez peut-être, un conflit foncier entre deux familles au quartier Butanuka, dans la commune Beu, en ville de Beni (Nord-Kivu), s’est soldé par la mort de trois (3) personnes et des blessés toutes d’une même famille la journée du samedi 30 octobre 2021.
Dans une sortie médiatique ce dimanche 31octobre 2021, la société civile forces vives de la commune Beu, lieu de l’incident à travers son vice-président Voltaire Kitambala, condamne cette situation qui a conduit à la mort d’homme.
«Nous condamnons cette manière d’agir de la famille qui s’est rendue justice. On compte trois morts et des blessés. Nous pensons que ces dégâts devraient pas arrivés si les autorités avaient bien gérer la question, car après le déguisement des habitants sur cette Coline, naissait une guerre froide entre les deux parties» a déclaré Voltaire Kitambala.
Et à lui d’ajouter
«Maintenant qu’il a des morts, nous pensons que c’est une situation que l’état ne doit plus prendre à la légère. Que la justice se saisisse du dossier au besoin officialiser le jugement accordant la victoire ou l’échec a chacunes des parties en conflits » dit-t-il, à la radiooasis.cd.
Entre-temps Nasson Murara, communicateur de la police nationale congolaise commissariat urbain de Beni, condamne cette manière d’agir de la famille “Kyanakere” surtout que la famille “Simbili”, victime de ces atrocités était déjà sortie vainqueur après un jugement rendu par la justice.
«C’est un conflit foncier qui oppose deux familles et le jugement a été rendu favorable à la famille Simbili. Nous regrettons fort ce comportement car des actes posés par ces civils sont assimilables aux actes rebelles ADF. N’eût été l’identification des bourreaux par les victimes, les gens penseraient à une autre attaque des ADF. Nous condamnons ces actes et appelons les gens à la responsabilité de leurs actes. Ce n’est pas normal, la justice faira son travail», ajoute Nasson Murara, communicateur de la PNC, joint par la radiooasi.cd
Signalons que les auteurs de ces actes criminels se sont volatisés dans la nature après leurs forfaits. Les blessés poursuivent des soins à l’hôpital général de référence de Beni.