Arrestation des présumés rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) et leurs collaborateurs dans la région de Beni–Lubero au Nord-Kivu et Irumu en Ituri, les voix continuent à se levées pour exiger la tenue des audiences en vue d’éclairer certaines zones d’ombre dans l’affaire des massacres des civils dans la région depuis des années.
La plus récente est celle de la coordination urbaine de la société civile ville de Beni. Pour Maître Pépin Kavota, son président, ces audiences apporteront une lumière sur certaines réalités cachées derrière les massacres des civils de longue date dans la région.
«Le ministère public doit accéléré les dossier pour établir les responsabilités des uns et des autres, à fin que les coupables répondent de leurs actes et que les innocents soient s’acquittés» dit-il dans un entretien accordé à la presse à Beni.
Notons que depuis l’instauration de l’État de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri par le chef de L’État le 6 Mai dernier, plusieurs présumés ADF et leurs collaborateurs ont été arrêtés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).Ces derniers sont majoritairement arrêtés avec des effets militaires au cours des combats leurs opposants aux FARDC.