Le député national Kapaya Lukendero Tafarrel, élu du territoire de Beni, (dans la province du Nord-Kivu), a dénoncé mercredi 16 Novembre 2022, le monnayage de la traversée au poste frontalière de Kasindi-Lubiriha, par le service de la Direction générale de Migration (DGM).
A en croire cet élu du peuple, la population congolaise de place qui traverse la frontière pour l’Ouganda voisin est sommée de payer 5 $ pour autorisation. Ce député qualifie cette perception des frais qui est devenu obligatoire d’une simple tracasseries dont son auteur les agents à la DGM. Il promet saisir les autorités nationales de ce service pour que cesse cette pratique.
Le deputé Kapaya Lukendero, indique que cette dénonciation est le fruit d’un contact régulier avec les forces vives du groupement de Basongora. Comme les forces vives l’élu du peuple exige la suspension de la perception de ces 5$, qui affecte négativement les activités commerciales des citoyens qui exercent le petit commerce dans cette partie.
«Nous avons été en contact avec les forces vives de Kasindi. Ces dernières réclament la suspension de ce forfait de 5 $, que DGM impose etre payé en guise d’autorisation de traversée la frontière. Comment comprendre que l’Ouganda autorise gratuitement le passage à ses citoyens habitants les 25 kilomètres de la frontière mais c’est seulement au Congo que ça ne va pas[….] C’est inacceptable et inadmissible et intolérable. Nous voulons savoir si la DGM, s’est basée sur quelle soubassement fiscale. Ainsi nous demandons à la DGM/Kasindi, de cessé avec ce système et faire appliquer la loi» a déclaré le deputé Kapaya Lukendero, à la RADIOOASIS.CD.
Cette même informations est confirmée par la nouvelle société civile congolaise du du groupement Basongora. Dans une sortie médiatique depuis le 10 novembre dernier, cette structure regrette que la DGM a instauré ce système de paiement de 5 $ pour franchir la frontière, malgré des négociations.
Nos efforts pour entrer en contact avec la direction générale des migrations (DGM) sur cette monnayage n’ont pas encore aboutis.