La société civile du groupement Baswagha-Madiwe, dans le territoire de Beni, alerte sur l’érection de trois barrières sur le tronçon routier Cantine-Aloya, long d’environ 12 kilomètres. Une taxe sans quittance est perçue par les agents de péage route à une barrière. Deux autres barrières ont été érigées par les forces armées congolaises.
« Les usagers de la route de déserte agricole Cantine-Aloya vivent le calvaire depuis un certain temps. À une distance de 12 kilomètres, trois barrières sont érigées sur cet axe fréquenté par les cultivateurs dont une barrière de péage route et deux pour l’armée loyaliste. A chaque barrière, une moto est sommée de payer 1000fc ce qui fait 3000fc à payer dans une distance de 12 kilomètres sans livraison d’une quelconque quittance par les deux barrières », s’inquiète Justin Paluku Kavalami, président de la société civile locale
La société civile condamne cette forme de rançonnement de la population cultivatrice. Cette structure citoyenne demande à l’autorité compétente d’enlever ces barrières pour que la population vaque librement à ses occupations.
« Le groupement Baswagha-Madiwe n’est pas une poubelle où toute violation de droit de l’homme doit être considéré comme Normal », lance Laving Lukwamire, premier conseiller de la société civile.
Nos efforts pour entrer en contact avec les autorités militaires n’ont pas encore abouti.