Près de dix corps des civils tués par des inconnus ont été decouverts dans une intervalle de quelques semaines seulement dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.
Les corps de ces personnes sont soit retrouvés abandonnés dans des terrains exploités comme champs soit dans les maisons inachévées ou encore dans des rues non souvent souvent fréquentées au centre ville. Jusqu’à présent, personne n’est à mesure d’expliciter clairement les circonstances dans lesquelles les infortunés perdent leurs vies.
La société civile forces vives de Beni, qui s’inquiète de cette situation pense que cette nouvelle forme de criminalité qui sevit dans la vie doit pousser la population à demeurer très vigilante. Maitre Pepin Kavota, qui s’est exprimé ce weekend, dans une interview exclusive accordée à la RADIOOASIS.CD, demande aux habitants, de denoncer tous les suspects.
Il demande aux services de sécurité de multiplier les efforts, pour que la paix revienne dans la ville de Beni et ses environs. Il faut dire que parmi les derniers cas figure celui enregistré au quartier Mabolio, en commune Bungulu, ce jeudi 8 septembre 2022.
Dans plusieurs quartiers périphériques notamment Masiani, Mambango, Lyakobo et Sayo, les victimes sont en majorité des femmes qui se rendent au champ.
Moise Malikidogo, président de la société civile en commune Bungulu, qui condamne aussi, cette recrudescence de l’insécurité pense qu’il est inadmissible qu’autant des personnes soient mortes et qu’il n’y ait pas des investigations qui s’en suivent pour identifier les auteurs et les punir.
«Nous à notre niveau, on est entrain de dire que les autorités ne sont pas entrain de prendre cette situation comme un sérieux problème, parce qu’il est impossible qu’on ait 7 ou 8 cas pareils sans que ces autorités ne parviennent même pas à attraper l’une de ces personnes qui commettent ces bêtises, alors que les chefs de base disent qu’ils ont presque les identités de ces personnages la, on est entrain de de demander aux services des renseignements de pouvoir prendre cette question avec importance» a-t-il déclaré.
Des pistes des solutions proposées.
Moise Malikidogo, propose le déploiement des militaires dans les zone touchées par cette forme d’insécurité, notamment des quartiers périphériques de la ville où des femmes sont aussi souvent violées par ces inconnus.
La poplice nationale congolaise (PNC), qui reconnaît la gravité de cette situation indique que des mesures ont déjà été prises pour mettre hors d’état de nuire les autreurs de ces actes.
Nasson Murara, son chargé de communication appelle pour ce faire, la population à la vigilance et a la dénonciation de tout mouvement suspect pour mettre fin à cette situation de découverte des corps en répétition dans la ville.