Des réactions ne cessent de s’enregistrer au sujet de la précarité de la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo. L’actuelle est contenue dans une déclaration rendue public dimanche 18 septembre 2022, par les coordinations des forces vives de Beni, Butembo, et Lubero.
Ces structures citoyennes qui s’inquiètent de cette situation sécuritaire, exigent au gouvernement congolais la levée de l’état de siège instauré par le Chef de l’État et le départ de la Monusco du sol congolais, qui selon elles ont montré leurs limites.
Par rapport à la persistance de l’insécurité, les forces vivent notent, les tueries des personnes en caractère génocidaire qui continuent depuis 2014, la présence des groupes armés étrangers et locaux dans plusieurs agglomérations de la province du Nord-kivu, causant des enlèvements des membres de la communauté.
Les coordinations de la société civile forces vives, recommandent au gouvernement de la RDC :
– De se pencher sérieusement sur la restauration de l’autorité de l’État en mettant hors d’état de nuire, les groupes armés et les ADF, qui écument la partie Est du pays.
– La libération par offensive, la cité frontalière de Bunagana qui reste occupée par le M23 depuis plus de deux mois.
–La levée sans protocole de l’état de siège qui a prouvé ses limites et pendant laquelle, les tueries, enlèvements, kidnappings, incendies des maisons et vihicules, les routes coupées se sont accentués entre les milieux ruraux et urbains.
– Anticiper le retrait définitif de la Monusco de la partie Est du pays
Dans cette même déclaration, les forces vives demandent au gouvernement de se réserver de faire venir les forces multilatérales de l’EAC au regard des leçons tirées de 22 ans de la mission onusienne sur le sol congolais.
Les analyses profondes des situations vécues demandent du temps et des cerveaux. Ce sont elles qui nous permettront de trouver des solutions idoines aux problèmes.
Pourquoi, comment, qui, où, quand sont 5 questions qui nous aideront à prendre des resolutions salutaires pour la RDC et nous éviterons des verbiages stériles.
L’état de siège, la MONUSCO, l’esclavagisme, les tueries, la colonisation, ne quittent pas l’Est, pour des raisons que personne ne veut mettre en lumière.
Si nous recherchons la paix véritable, commençons par pousser plus loin notre introspection. Bien avant 1960, il se passait déjà des abominations à l’Est : empoisonnement, vol à mains armées, coupeurs de tête, traffic d’organes humains…
Pourquoi, comment, où, quand, par qui ? Répondre à ces questions honnêtement sera délivrer l’Est !