Deux (2) personnes ont été tuées par des hommes armés non autrement identifiés la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 janvier 2022, à Gangu, une agglomération située à une dizaine de kilomètres de Marabo, dans la chefferie de Mobala en territoire d’Irumu (Ituri).
Selon les sources administratives locales les corps des victimes ont été découpés par machete. Des assaillants se sont retrachés du milieu après leur forfait pour une destination inconnue. Cette information est confirmée par le chef du groupement Musezo, Étienne qui demande aux services de sécurité de renforcer des effectifs des militaires dans son cette entité qui fait encore face à l’insécurité.
Il appelle aussi la population à dénoncer tout mouvement suspect au moment auportun surtout éviter d’habiter loin des positions militaires. Lundi dernier, trois conducteurs des motos ont été pris en otage pour une destination inconnue au village Bangoyo.
C’est d’ailleurs dans le cadre de prévenir des dégâts suite à une tension entre les communautés dans cette chefferie suite à la disparition de ces personnes que l’administrateur militaire du territoire d’Irumu (Ituri), accompagné de son comité territorial de sécurité s’est rendu dans la cité de Marabo, chef-lieu de la chefferie de Mobala.

Sa visite s’est inscrite dans le cadre de s’imprégner des causes de tensions entre les communautés Bira et Ngiti, ce jeudi 2. Le colonel Siro N’simba Bunga-Jean, s’est adressé à la population après une réunion de sécurité élargie aux différents membres de sécurité locale et les leaders locaux. Dans son discours, il a indiqué qu’il y a des avancées significatives dans les enquêtes.
Tout en appelant toutes les communautés au calme, l’autorité territoriale exhorte tous les chefs de base dans cette partie à la solidarité pour mettre fin à cette barbarie. L’administrateur espére à un aboutissement des enquêtes pour calmer les esprits des uns et des autres.
Satisfait des paroles de l’autorité territoriale, la coordination des forces vives du groupement Baviba, le président de cette structure citoyenne recommande à la justice militaire de faire tout son mieux pour éclairer les lanternes autour de la disparition de ces trois conducteurs. Cependant, Jean-Claude Katanga, président de cette structure estime que cet acte ne va pas rompre la relation qui existe entre les deux communautés Bira et Ngiti.