Plus de 60 civils ont été tués dans des attaques attribuées aux rebelles terroristes d’Allied Démocratic Forces (ADF) en une semaine dans la chefferie Walese-vonkuntu, en territoire d’Irumu (Ituri) au Nord-est de la République démocratique du Congo.
Selon l’ONG convention pour le respect des droits humains CRDH antenne d’Irumu, qui rapporte l’information ces civils ont été tués dans les villages Ndimo, Monge, Ndume, Bwanasura. Christophe Munyanderu, responsable de cette structure de défense des droits de l’homme parle aussi des dizaines d’autres personnes enlevées aux côtés de plusieurs dégâts matériels enregistrés lors de ces attaques.
«Dans une semaine le bilan des attaques des ADF dans le village de Ndimo précisément à monge et de Ndume, dans le village de Bwanasura et Otomabere est de 62 civils tués, plusieurs autres sont portés disparus et 28 motos brûlées et des maisons. Le village de Ndimo a été attaqué à la date du 13 au 14 mai à une colline appelée Monge, où le bilan est de 53 civils tués et à la date du 15 ces rebelles ADF avaient tués 9 civils au village de Bwanasura et Otomabere précisément à Ntume» explique Christophe Munyanderu
Cette information est aussi confirmée par le Baromètre sécuritaire du Kivu, projet conjoint de l’ONG Human Rights Watch et du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), dans une note aux médias. Cette information est aussi confirmée par des sources sécuritaires qui n’ont pas livré un quelconque bilan.
Plusieurs sources régionales indiquent que les victimes ont été « exécutées à coups de machette» et à l’aide des armes à feu. Ces violences rebelles s’enregistrent pendant que les provinces du Nord-Kivu et Ituri, sont sous état de siège depuis mai 2021.