Il s’observe depuis le début de cette année 2021, une recrudescence de la criminalité urbaine dans la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Il ne sa passe aucune nuit sans que l’on déplore un nouveau cas d’assassinat couplé au vol d’argent, parfois même pendant la journée.
Des cas violence sexuelle sur des jeunes filles et autres sont aussi enregistrés. Ce qui prouve que la criminalité urbaines a pris une tournure non négligeable dans cette partie en dépit de l’État de siège décrété par le chef de l’État Congolais.
La société civile provinciale qui s’inquiète de cette monté en flèche de l’insécurité déplore le fait que les auteurs de ces actes barbares sont pas encore arrêtés. Maître Jean Marie Ezadri, coordonnateur ad-interim de cette structure citoyenne souhaite voir les services de sécurité rendre publique la suite des enquêtes déjà ouvertes.
«Qu’on nous donne alors la suite des enquêtes déjà ouvertes. Les autorités doivent quand-même nous rendre publique les informations déjà à leurs possessions. Mais aussi elles doivent prendre toutes les dispositions pour sécuriser la paisible population qui ne cesse de vivre la situation délicate. Nous leurs rappelons leurs devoirs légal reconnu par la constitution»a déclaré Maître Jean Marie à la radiooasis.cd.
Il appelle par ailleurs la population à la prudence en rappelant que chaque personne doit veillée à sa propre sécurité.
«Il revient de notre devoir d’appelé notre population à observer une certaine mesure de prudence pour prévenir la criminalité. D’éviter de sillonner avec de l’argent dans des heures tardives» ajoute-t-il.
Comment expliquer cette situation en pleine ville, alors que la police est là? Le commandant ville de la Police, Major Abeli explique.
«Des ce côté là, la police travail. Sinon, ça serait une catastrophes dans cette ville. Vous devez vous imaginez que nous recevons dans la ville de Bunia beaucoup des personnes qui fuient les guerres au nord Kivu, d’autres qui ont été frappées à l’intérieur du pays qui sont dans la ville, et la ville est surmilitarisée mais nous nous surveillons» dit-il.
Pour Émile Dhekana, professeur des droits à l’université de Bunia, il appartient au pouvoir en place d’élaborer des stratégies pour bloquer tout celui qui veut troubler l’ordre publique.
Selon cet analyste, il est aussi important que la population comprenne son rôle d’une étroite collaboration avec la police pour mettre fin à la criminalité. C’est dans ce sens que le commandant ville a insisté sur la dénonciation de tous cas suspects.