La population de la commune rurale de Mahagi et ses environs restent stupéfaits devant un silence surprise et interrogateur des radios de la place. Une incontournable actualité, l’arrivée dans ce territoire jeudi, 27 janvier 2022 d’un membre du gouvernement Sama Lukonde, un des Warriors, de surcroît fils du terroir, a été zappée.
Aucun papier, aucune page, rien du tout […] Les journaux de ces structures médiatiques «locales» ont parlé de tout, sauf de la présence, en cette partie de l’Ituri, d’un vice-ministre de haute personnalité.
A la base du cuac, ce membre de l’exécutif national a fait appel aux chevaliers de la plume venus de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, à 180 kilomètres, pour couvrir son avènement à l’échelle nationale et internationale.
De l’avis de la presse locale, cela voudrait dire que le professionalisme sur le plan local, il n’ y en a pas! Comme pour dire aussi, la population locale n’est pas digne d’être informée.
Pour les détracteurs, c’est serait manifestement question de sauver sa casquette d’homme d’État du massacre médiatique dont les piètres «journalistes locaux» se rendraient coupables, qu’il aurait agi ainsi, soit
Faut-il penser qu’un homme d’État de cette carrure n’a pas pu être en mesure de réaliser la gravité de la mesure de rompre d’avec les trois radios de cette commune rurale ? Nos sources renseignent, pourtant, que ces divorcés d’aujourd’hui étaient hier des partenaires dignes de ce nom. Ce, dans un partenariat gagnant-gagnant qui, maintenant, s’émousse et semble appartenir au passé.
Tenez! Ces radios n’ont fait passer aucun relais des chaînes nationales depuis ce jeudi, de peur d’être pris à leur propre piège !
Quoi qu’il en soit, il n’est peut-être pas tard de rectifier les tirs et de considérer, une brèche : l’incontournable nécessité de trouver un terrain d’entente et d’allumer le calumet de la paix au nom de la liberté de la presse et du droit à l’information… Et qui sait? Peut-être que « ite missa est ! »