Près de 20 personnes sont morte noyées dans la rivière Ituri, sur la Route nationale numéro 44 sur le tronçon routier Makeke-Mambasa, dans la chefferie de Babila-Babombi, en province de l’Ituri. Le fait s’est déroulé dans la journée de ce lundi 3 Avril 2023.
La nouvelle est confirmée par Maître Laurent Kyeya, coordonnateur de l’ONG Convention pour le développement de peuple Forestier (CODEPEF).Celui-ci renseigne que ces victimes sont des passagers qui étaient dans une pirogue hors-bord dans le but de traverser sur la rivière Ituri, dont le pont a récemment cédé suite au passage d’un véhicule poid lourd.
« Après l’effondrement de ce pont, deux drame majeur viennent d’être enregistrés. D’abord deux véhicules, ont récemment coulé pendant qu’on voulaient les faire traverser sur les pirogues. En ce jour, 3 Avril 2023, une autre pirogue avec plus de 17 personnes à bord s’est noyée dans cette rivière. Cette pirogue transportaient des voyageurs qui voulaient traverser.» dit-il à la RADIOOASIS.CD.
Suite à cette situation, cet activiste des droits de l’homme, invite les autorités à vite agir pour la réhabilitation du pont Ituri. C’est pour épargner des vies humaines des conséquences liées à la traversée.
«Nous recommandons aux autorités de prendre leur responsabilité pour la construction de ce pont d’intérêt communautaire. Nous interpellons encore une fois, les autorités à faire leur travail, pour la réhabilitation de ce pont Ituri, qui était jusqu’à présent le seul moyen de communication entre des provinces de l’Ituri, Tsopo et Nord-Kivu, la Rn4 sur le tronçon Komanda-Luna via Eringeti étant secouée par l’insécurité causée par des ADF» a ajouté maître Laurent Kyeya.
D’autres sources parlent d’au moins 15 personnes noyées. 4 sauvées, une jeune fille trouvée morte. Plusieurs autres usagers de cette route dénoncent au même moment des tracasseries au niveau de ce pont.
Des militaires congolais commis pour la sécurité des personnes et leur biens sur ce pont effondré, tracassent des habitants qui traversent la rivière au risque et péril de leur vie dans des pirogues hors bord sans moteur.Sous anonymat, un cadre de la société civile locale invite les autorités à dépêcher une équipe de fouille sur le lieu du drame afin de retrouver les personnes disparues.