La coordination provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu, a brisé son silence après une série de manifestants pour exiger le départ de la MONUSCO, qualifiée d’inefficace dans la protection des civils et leurs biens dans le pays depuis plus de 20 ans.
Dans une déclaration rendue publique jeudi 28 juillet, dernier, cette structure mappelle le conseil de sécurité des Nations-Unies unies à précéder par des enquêtes «sérieuses» à l’identification des auteurs de la mort des manifestants par balles lors de la répression. Elle appelle aussi à l’identification des victimes lors de ces manifestations en province.
Cette structure citoyenne condamne l’usage des armes létales sur civils par les casques bleus. Elle dresse un bilan encore provisoire de 27 morts et plus 58 blessés dans différentes entités notamment à Goma et à Butembo. Cela sans compter des dégâts matériels. Par conséquent cette structure regrette que la MONUSCO ne pas un exemple en matière de répression.
« Il est innaceptable et inadmissible que les forces de la MONUSCO ne puissent pas aux leçons qu’elles dispensent aux autres. Il s’agit sans nul doute d’un mauvais maitre qui n’inspire pas confiance, la société civile peine à digérer comment une force de maintien de la paix travaillant sous le label des nations unies sensée être exemplaire en matiere de respect des droits de l’homme peut se comporter comme une milice en tirant sur la population» a déclaré John Banyene, président de cette structure.
Par ailleurs, les forces vives exigent le retrait immédiat de la MONUSCO, du sol congolais. Cette structure invite le gouvernement congolais à suivre la voix des populations victimes des attrocités commises par les groupes armés locaux et étrangers dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Rédaction