Vous le savez déjà au moins 55 civils ont été tués lors d’une attaque meurtrière des hommes armés la nuit du samedi au dimanche 8 mai 2022 au Camp “Blanquette”, situé au village Masisi, dans le groupement Mabilindey, secteur des Banyali Kilo, territoire de Djugu (Ituri).
Selon l’armée qui reagissait quelques heures après cet incident sécuritaire a accusé deux groupes armés locaux dont les CODECO et Zaïre d’être auteur de massacre pendant qu’ils s’affrontaient selon elle pour le contrôle de ce carré minier.
«[…], il y a une carrière minière en Ituri qui est exploité artisanalement à 7 km de Pluto. Deux groupes armés se disputent le contrôle de cette carrière à savoir la milice CODECO et Zaïre. Malheureusement pendant leur salle besogne, certaines personnes, se sont retrouvées entre deux feux de ces hors-la-loi et donc plusieurs ont perdu la vie et leur cases brûlées. Le bilan reste à confirmer, les morts et les dégâts matériels», a fait savoir le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du secteur opérationel Ituri.
Deux jours après la société civile brise son silence et rejette les déclarations de l’armée sur ces massacres.Denis Masiko, le coordonnateur de cette structure à Mungwalu, qualifie ces propos des mensongers et tire les choses au claires.
«[…] Comment le porte-parole qui est à Bunia, va-t-il dénoncé les choses qui se passent à Mungwalu. Je vous dit c’était pas au cours des affrontements entre Zaïre et CODECO, que les civils ont été tués. C’était une attaque des CODECO contre les civils dans ce camps» dit-il à la presse locale.
L’acteur de la société civile regrette que jusqu’à présent l’armée ne pas encore arrivé au lieu du drame pour repousser les assaillants qui circulent en électron libre dans ce carré minier près de Mungwalu. Il appelle les autorités de l’état de siège à vite agir avant que les miliciens n’attaquent la commune.