L’Office national des produits agricoles au Congo (ONAPAC),vient de reagir après la dernière déclaration des organisations membres de l’association des exportateurs du café et cacao (ASECAF), selon laquelle cet office de l’État viol une disposition légale votée au conseil des ministres en leur faveur.
Ir Nicodème Mulumba wa Kasongo, directeur ONAPAC Beni. Ph Roger Kakulirahi.
Dans une mise au point ce jeudi 10 Novembre 2022, l’ingénieur Nicodème Mulumba wa Kasongo, directeur de cet office de l’État congolais, en ville de Beni, indique que son institution ne viole aucune disposition en defenveur des exportateurs.
«Si on revient sur ce qui s’est passé hier, en disant que l’ONAPAC viole la loi agricole, c’est faux et archifaux. Nous sommes allez jusqu’au conseil d’État, dans sa chambre consultatif pour comprendre si ce que l’ONAPAC, est en train de faire est faux où vrai, et le conseil d’État sous ryte 033 publier dans le journal officiel O7 du 1er Avril 2022, a rendu son avis qui demontre noir sur blanc que l’ONAPAC, est dans la Légalité […]. L’ONAPAC, ne perçoit pas des frais, il ne pas dans le budget de l’État et survi suite aux prestations et ce que les opérateurs économiques payent.[ ….] Dire aujourd’hui que l’ONAPAC, percoit des frais illégaux soit viol la loi agricole, je vous dit c’est faux, raison pour laquelle ce qui s’est passé hier est un non événement pour l’office» a déclaré l’ingénieur Nicodème Mulumba wa Kasongo.
Dans cette même sortie médiatique, le directeur de l’ONAPAC, Invite les quelques opérateurs économiques laisés notamment Esco-Kivu et Scak, qui instrumentalisent toute l’association des exportateurs à se présenter devant les instances judiciaires pour prouver leurs allégations et incriminé son institution avec des preuves suffisantes.
Un appel spécial aux associations membres de l’ASECAF.
L’ingénieur Nicodème Mulumba wa Kasongo, appelle par ailleurs les organisations membres de l’association des exportateurs du café et cacao (ASECAF), à se conformer au texte régissant l’ONAPAC, que de se livrer aux chantages qui n’aboutiront à rien. Il indique que l’ONAPAC, agit conformément au texte de l’État congolais.
«S’il faut être précis, c’est l’article 73 de la loi agricole portant les principes fondamentaux relatifs à l’agriculture. Il dit ceci, les produits agricoles sont exonerés de droit et redevance à l’exportation […]. L’ONAPAC, est un établissement public qui dépend du ministère de l’agriculture avec comme objectif de promouvoir les débouchés extérieurs et intérieurs des produits agricoles d’exportation, il y a aumoins 20 produits agricoles sous contrôle de l’ONAPAC et à cet effet, il est chargé d’apporter un encadrement et la vulgarisation auprès des producteurs de ces produits. L’ONAPAC doit agréé tout les opérateurs économiques exportateurs, les entrepôts, identifiés les transitaires et les agréé. L’ONAPAC, travail en collaboration avec les autres services de l’État pour voir si les exportations se passent de la bonne manière et en fin il défend les intérêts de l’État congolais.» A-t-il fait savoir à la presse.
Rappelons que dans leur mémorandum déposé au maire de la ville après une marche le mercredi dernier, les membres de l’association des exportateurs du café et cacao (ASECAF), ont exigé le respect d’une disposition légale votée au conseil des ministres qui serait foulé au pied par l’Office National des Produits Agricoles (ONAPAC).