Un hélicoptère de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) a été abattu mardi 29 mars 2022 à Chanzu, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Plusieurs sources dont l’armée attribuent cet acte aux rebelles du 23 mars (M23) qui s’affrontent aux militaires FARDC depuis lundi dernier. Cette information a été confirmée par la MONUSCO sur son compte Twitter ce mercredi 30 mars. Selon cette source, deux des victimes sont de nationalité russe et de Serbie pendant que les 6 autres sont des Pakistanais.
«Nous confirmons le décès de 8 militaires qui étaient à bord de l’hélicoptère qui a disparu et s’est écrasé hier. Les corps ont été trouvés et ramenés à Goma» lit-on sur le compte Twitter de la mission onusienne en RDC.
Entre-temps, les forces armées congolaises et le mouvement rebelle du 23 mars (M23) s’accusent mutuellement. Dans un communiqué, le général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, accuse ces rebelles d’etre auteur de ce forfait.
Il précise par ailleurs que l’hélicoptère abattu était en pleine « mission inoffensive d’évaluation des mouvements des attaques M23, en prévision des actions humanitaires à entreprendre.
De leur coter, les rebelles M23, rejettent cette responsabilité aux militaires FARDC. A en croire le communiqué de ce mouvement rebelle rendu public le même mardi, et dont une copie est parvenue à dépêche.cd, cet hélicoptère a été touché par un tir du mortier 122 mm multiple Rocket tiré depuis le camp de Rumangabo.
Le major Willy Ngoma, porte-parole de ce mouvement invite la MONUSCO à diligenter des enquêtes pour tirer la lumière sur cette affaire.