Il s’observe depuis plusieurs jours des affrontements entre les combattants des milices APCLS et Nyatura,ces combats rendent incertaine la rentrée scolaire dans plusieurs villages du territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu.
En effet, depuis le déclenchement de ces affrontements des populations civiles se vident progressivement de leurs villages pour des zones supposées sécurisées pour se mettre à l’abri du danger. Les acteurs de la société civile de la région préoccupés par cette situation appellent le gouvernement provincial à user de ses forces pour restaurer l’autorité de l’État dans ces villages en mettant fin aux hostilités entre ces deux groupes armés qui troublent la quiétude des citoyens depuis plus de deux semaines.
Dans une interview accordée à la presse, ces derniers estiment qu’il est important de privilégier l’éducation des enfants sur toute l’étendue du territoire afin de lutter contre l’analphabétisme. Certains analystes politiques répondant sous anonymat demandent à ces deux groupes d’observer un cessez-le-feu et de se souder comme un seul homme pour faire face à la menace du M23, soutenu par le voisin Rwanda à travers le RDF.
Dans leurs propos, ils précisent que le conflit armé observé dans certaines agglomérations de Masisi, serait occasionné par une manipulation politique en passant par certains élus qui visent à déstabiliser les activités électorales. Pour ce faire, ces derniers interpellent la conscience de tous les tireurs des ficelles afin de laisser place à la paix pour le bien-être de la population locale.
Disons qu’il s’observe un déplacement massif des habitants depuis le début des affrontements dans les groupements Banyungu, Buabo,
Nyamaboko premier et dans le Bapfuna. Ces déplacés vivent dans les conditions difficiles jusqu’à ce jour dans leurs milieux de refuge.