Une trentaine de civils ont été tués dans des attaques perpétrées depuis le vendredi 24 Juin 2022 dans plusieurs agglomérations du territoire de Beni, au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.
Les ADF, les forces démocratiques alliées sont pointés du doigt dans ces nouvelles tueries, cela, Malgré la présence des armées ougandaise et congolaise, les attaques se multiplient regrette la société civile locale.
Les premières attaques ont eu lieu vendredi 24 Juin à Tsan-Tsan et Kokola. Ces premières attaques ont fait au moins 8 morts et des maisons ont incendiés. Samedi et dimanche 26 Juin 2022, les mêmes assaillants ont poursuivi leur parcours macabre, s’arrêtant dans plusieurs autres villages où au moins 24 autres civils ont été tués, selon Kinos Katuo, président de la société civile de Mamove.
La soirée du samedi, 5 civils ont été tués en secteur Rwenzori, sur la route Beni-Kasindi, par des rebelles terroristes ADF. Cette information est confirmée par Edgar Katembo Mateso, vice-président de la société civile du Nord-Kivu.
«La situation sécuritaire s’est détériorée ce dernier temps dans le territoire de Beni , il y’a pas longtemps dans le secteur de Beni -Mbau précisément à Mamove où une vingtaine de civils ont été tués , des maisons incendiées et pillées par les ADF. Sans compter dans le secteur où presque chaque semaine il y’a des ambuscades et des incendies des véhicules» a déclaré Edgard Katembo Mateso.
Dans la journée de ce lundi 27 Juin, les mêmes assaillants ont attaqué plusieurs autres villages dont Manzumbu, Wasafi, Mangambo, Kota Na Respect, dans le secteur Beni-Mbau (en territoire de Beni). Selon Kinos Katuo, président de la société civile noyau de Mamove, des civils dont le nombre ne pas encore connu ont été tués et d’autres portés disparus.
La société civile du Nord-Kivu, par le biais de Edgard Mateso, estime par ailleurs que le gouvernement congolais a orienté toutes ses stratégies sécuritaires sur la situation du M23 en oubliant les ADF. La société civile demande à l’armée de traquer les Terroristes ADF jusqu’à leur dernier retranchement pour que la population puisse retrouver la quiétude.
Cette série de tuerie est enregistrée malgré les opérations militaires conjointe des armées ougandaise et congolaise, dans la zone depuis une année maintenant.