La mission des Nations-Unies pour la Stabilisation de la RDC (Monusco) a déjà facilité le transport de 30.7 tonnes de matériel électoral de la Commission nationale électorale indépendante, (CENI), de Goma à Beni, au Nord-Kivu.
Ces matériels ont été transportés entre jeudi 26 Janvier et jeudi 2 Février 2023, par Air. Cet appui au processus électoral qui a nécessité 7 rotations aériennes, est destiné à faciliter le lancement des opérations d’Identification et d’enrôlement des électeurs prévues pour le 16 Février 2023, dans la zone.
Disons que pour le moment, plus de 1000 agents électoraux recrutés, dont des opérateurs de saisie, sont en formation. La société civile du Nord-Kivu, joint par nos confrères de la Radio Okapi, plaide pour des garanties sécuritaires au Gouvernement congolais.
Vous le savez, le «Grand Nord» de la province du Nord-Kivu, fait face à une insécurité grandissante depuis des années. Cette insécurité est caractérisée par des attaques aux engins piégés et les attaques des groupes armés Maï-Maï et des ADF.
A travers Edgard Mateso, premier vice-président de la société civile du Nord-Kivu, cette structure citoyenne, appelle le gouvernement congolais à tout mettre en œuvre en vue de faciliter ce processus.
« Nous saluons d’abord cet appui de la Monusco qui est quelque chose de louable et qui mérite d’être capitalisé. Maintenant, notre crainte est que certaines zones sous contrôle des groupes armés risquent de ne pas avoir accès non seulement au matériel d’enrôlement des électeurs, mais aussi au processus lui-même de ces élections. Certaines zones risquent de ne pas être servies à temps également, à cause de l’insécurité. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de mobiliser ses partenaires afin que les matériels soient déployés dans toutes les zones à troubles et sécuriser les opérations » a déclaré le premier vice-président de la Société civile du Nord-Kivu, dans des propos recueillis par Radio Okapi.