La société civile de Miriki alerte sur les conditions de vie humanitaire déplorable que mènent les déplacés de guerre venus du groupement IKOBO et les sinistrés de l’éruption volcanique vivant dans les familles d’accueil à MIRIKI. Miriki est une localité située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Kanyabayonga dans le territoire de Lubero en province du Nord-Kivu. Selon cette structure citoyenne, ces déplacés manquent de la nourriture et d’autres biens de première nécessité. Information est aussi confirmée par les sources administrâmes locales.
Ils sont au total deux mille six cent trente-six (2 636) ménages de déplacés de Walikale, parmi eux 150 sinistrés de l’éruption volcanique du Nyiragongo constitués majoritairement des femmes et des enfants. Ces derniers vivent de la générosité des familles d’accueil depuis leur arrivée au mois de mai dernier.
Alphonse Nzira président de la société civile de Miriki, plaide auprès du Gouvernement Congolais et aux organisations internationales intervenant dans le domaine humanitaire de venir en assistance de ces déplacés avant que le pire ne soit enregistré.
« …les déplacés à Miriki vivent dans des conditions de vie très déplorables. Depuis qu’ils sont arrivés ici, ils mangent très difficilement. Ils sont en train d’être nourris par les personnes de bonne volonté dans les familles d’accueil. Vraiment nous demandons aux autorités et aux ONG de pouvoir venir en aide ces vulnérables », a-t-il fait savoir.
Pour rappel, ce depuis le mois de mai dernier que la localité de Miriki a accueilli ces déplacés craignant les affrontements entre les miliciens de Ndc-rénové de Guidon et FPP de Kabido. D’autres déplacés sont venus de Goma suite à l’éruption volcanique du Nyiragongo le 22 mai 2021.
Augustin Tsongo, à Kanyabayonga