Après la proposition de loi fixant la dot à 500 dollars américains dans des milieux urbains et 200 dollars dans des milieux ruraux, des réactions controversées ne cessent de s’enregistrer dans le chef des jeunes de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu eu égard à cette proposition du député National Daniel Mbau, élu du Mont Amba dans la ville province de Kinshasa.
Certains jeunes (filles et garçons) rencontrés ce mercredi 21 Juillet 2021 par le reporter de la radiooasis.cd, soutiennent ladite loi alors que d’autres la juge du n’importe quoi. Pour cette jeune fille, la dot doit dépendre de la coutume et doit respecter la valeur de l’épouse. Pour elle, si elle a fait la médecine, une chèvre doit coûter au moins 150 dollars américains.
« Ce n’est pas vraiment une bonne idée parceque la dot dépend des coutumes. Pour les Banyabungo par exemple, on amène des vaches mais pour les Nandes, on amène des chèvres, je ne sais pas pour d’autres tribus. Avec cette loi, on ne peut plus respecter la coutume. Une femme qui a étudié, on ne peut pas l’épouser avec une chèvre à 50 dollars. Si j’ai fait la médecine, une chèvre doit coûter au moint 150 $ », a-t-elle réagi.
Des jeunes en pleine discussion Ph tiers
Pour ce garçon, cette loi fixant la dot à 500 dollars américains en milieu urbain et 200 dollars américains en milieu rural trouve sa place. Néanmoins, il se demande si une fois la famille de la fille refuse le montant fixé, doit-il la poursuivre en justice ?, mais il dit être d’accord avec cette loi.
« Pour moi, cette loi sera la bienvenue. Mais la question qui me dérange est que si je pars dans la famille de la fille avec les 500 dollars américains pour la dot et que la famille refuse peux je la poursuivre en justice ? », s’interroge-t-il.
Pour cette autre fille, la loi ne doit pas fixer la dot. Elle estime que les familles (de la jeune fille et du jeune garçon), doivent se mettre d’accord pour fixer la dot.
« Selon moi, malgré que la loi existe, on doit savoir aussi que la coutume existe. J’apprécie moins. Aussi la coutume a le droit de fixer la dot. Les deux familles doivent se convenir pour fixer le montant, ce n’est pas la loi qui doit le faire », a-t-elle dit.
Certains parents rencontrés ont promis de donner leurs réactions prochainement. Donc resterez à la une nous en parlerons dans nos très prochaines plumes.