15 octobre 2014, 15 octobre 2021, cela fait exactement 7 ans depuis le premier massacre des civils dans la ville de Beni, au Nord-Kivu. A l’occasion de ce triste anniversaire, le député provincial Mbenze Yotama, élu de la ville de Butembo, brise son silence.
Dans un entretien accordé à la radiooasis.cd, à partir de Kinshasa où il se journe, cet élu du peuple soutient que «seule une bonne Justice» devra essuyer les larmes des victimes des atrocités rebelles en punissant sévèrement leurs bourreaux avant même une éventuelle indemnisation.
Celui-ci révèle que les victimes ont déjà été identifiées dans un «macro rapport» déjà déposé à l’assemblée nationale conjointement rédigé avec Tembos Yotama, un autre élu de Butembo. Pour lui, la première étape pour aboutir à la justice était d’identifiée les victimes ainsi que leurs familles respectives, chose déjà faite dans ledit document.
Il indique que ce rapport sera porté devant les plus grandes instances enfin que justice soit rendu comme l’indique la constitution congolaise à son article 16, qui donne à l’Etat le devoir de protéger tous les citoyens.A la même source d’ajouter que l’indemnisation des familles des victimes est aussi prévue par le code civil livre 2 à son article 258.
Le député Mbenze Yotama, a pour cette même occasion rassuré qu’un autre rapport où seront identifiés les bourreaux des victimes est en cours de rédaction.
«Aussitôt identifiés, ces bourreaux pourront répondre de leurs actes devant les instances judiciaires. C’est par cette façon que les larmes des familles de victimes de ces tueries pourront être essuiée car la constitution congolaise n’est pas indifférente aux gens qui hôte la vie.» à déclaré Mbenze Yotama.
Notons que cela fait exactement 7ans depuis que sont tués les civils par des rebelles ougandais d’Allied démocratic Forces (ADF) dans la région. Pour tenter de résoudre cette problématique et restaurer la paix et l’autorité de l’Etat dans la région (Irumu et Beni), le président a décrété “l’Etat de siège” déjà prorogé dix fois consécutive sans que les rebelles soient mis hors d’état de nuire.